"le marché généré par l'angoisse scolaire se porte très bien"
j'ai extrait cette phrase de son contexte, à savoir l'article du Parisien à lire ici en entier,
article dont l'objet est le "stress" chez les enfants,dressant une liste non exhaustive des moyens de lutter contre ce stress..
On parle de notre profession, bien sûr : " En maternelle ou en primaire, au moindre petit retard de lecture ou si l’enfant inverse quelques syllabes, on file chez l’orthophoniste, avec la bénédiction des enseignants. « On en arrive à 40 % d’enfants qui y sont envoyés dans certains quartiers, alors que la dyslexie véritable ne touche que 3 à 5 % d’enfants », déplore Nadira Anacleto, orthophoniste qui observe la multiplication de cabinets spécialisés."
Le ton de l'article laisse à penser que notre patientèle est "privée", qu'à l'instar des "spécialistes" nous exerçons dans des cabinets soumis à la loi de l'offre et de la demande. Que nous sommes spécialisés.A la lecture d'un tel article, il me semble important de rappeler aux non-orthophonistes que nos actes sont remboursés par la caisse d'assurance maladie, que nous ne prenons en charge que des patients dont les troubles appartiennent à notre nomenclature, que nous exerçons sous prescription médicale et que non, nous n'avons pas de clientèle privée, ni dépassements d'honoraires et que nous exerçons dans une sphère de soins et non pas d'offre et de demande.
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