En cette période de négociations, il nous semblait utile au sein du syndicat régional de vous informer sur "comment çà marche". Christophe RIVES, orthophoniste, président de la région Midi-Pyrénées, vous explique:
D'aucuns croiront que nos représentants auprès de l'assurance maladie (la FNO) ont baissé les bras et que l'AMO semble gelé jusqu'à ce qu'il soit extrait de la glace par un futur directeur de l'UNCAM qui serait intéressé par l'archéologie orthophonique...et qui aurait été interpellé par cette drôle d'IFD à 1,52 € qui fait franchement rigoler le monde de la santé !
Rassurez-vous il n'en est rien !
Cependant, pouvoir construire un dialogue conventionnel productif (je n'oserais pas dire de « qualité ») est bien délicat en période de crise.
Crise financière oui bien entendu, mais aussi et surtout pour nous, crise du monde de la santé.
Dans un tel contexte de réduction des dépenses de l'Assurance maladie (avec un ONDAM toujours irréaliste), de refonte du système de soins avec à l'étude de nouveaux modes de rémunération pour les professionnels de santé et en ajoutant nos spécificités (augmentation des dépenses d'orthophonie, justifiables certes par l'augmentation démographique des orthophonistes et par une augmentation de la demande de soins), l'art est difficile.
Pourtant la première étape a été franchie, après une phase de rapports de force avec nos tutelles (afin d'éviter de voir peser des contraintes énormes sur nos frêles épaules d'orthophoniste comme des quotas d'actes ou des forfaits décidés unilatéralement), un calendrier a été fixé afin de débuter une nouvelle phase de négociation(s).
Nos représentants vont faire valoir au mieux toutes les spécificités de notre profession (démographie, champs de compétence, missions de santé publique...) et tous les blocages devenus inacceptables (AMO, IFD, réévaluation pondérée des dépenses en orthophonie...), tout en s'adaptant à un cadre conventionnel de négociation qui manque cruellement de souplesse.
C'est dans cette « fenêtre des possibles » que tout se jouera.
2,60 € n'est pas une cible absolue, c'est un symbole d'une augmentation indispensable souhaitée par tous.
La FNO a besoin de votre soutien plus que jamais pour ne pas laisser passer cette opportunité.
Un soutien concret par l'envoi de lettres à la FNO (cf. déroulement action) qui permettra, dans un premier temps à nos représentants de démontrer à nos interlocuteurs que l'ensemble de la profession est unie et solidaire derrière ces revendications et la nécessaire revalorisation tarifaire.
D'autres actions pourront ensuite être engagées.
Rapprochez vous de votre syndicat régional.
on en est où ?
RépondreSupprimertoujours au même point ?
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